- Par SIRWANE
- 17 Sep 2024 08:52
Le 13 septembre 2024, deux mandats d’arrêt contre l’ex-président du Botswana, Ian Khama, ont été suspendus. De retour d’un exil de trois ans en Afrique du Sud, il a comparu au tribunal de Broadhurst pour des accusations de possession illégale d’une arme et de recel. Il rejette ces accusations, les qualifiant d’influencées par des enjeux politiques, alors que le pays se prépare pour des élections générales le 30 octobre. Ian Khama, qui a démissionné en 2018, n’envisage pas de retourner en exil et se présentera à nouveau devant la justice le 23 septembre 2024.
Deux mandats d’arrêt contre l’ex-président du Botswana Ian Khama ont été suspendus le 13 septembre 2024. L’ex-chef d’Etat de retour d’un exil de trois ans en Afrique du Sud a fait une apparition inédite au tribunal de première instance de Broadhurst à Gaborone. Il a répondu à des accusations de possession illégale d’une arme à feu et de recel. L’ancien président a rejeté les accusations et soutient qu’elles sont influencées par des enjeux politiques.
Le retour de l’ancien dirigeant botswanais intervient dans un contexte préélectoral. alors que des élections générales sont prévues dans le pays le 30 octobre 2024. Les dossiers de candidature pour l’élection présidentielle devront être soumis à la Commission électorale le 28 septembre, tandis que ceux pour le Parlement et les conseils locaux devront l’être le 4 octobre. Le scrutin est présenté comme un test de l’exercice de la démocratie dans le pays, une valeur mise à mal depuis l’arrivée au pouvoir du président Mokgweetsi Masisi, selon son prédécesseur Ian Khama.
Après 10 ans passés au pouvoir, l’ex-président Ian Khama a démisssionné en 2018 en respect de la Constitution, cédant le siège présidentiel à l’actuel chef d’Etat du Botswana Mokgweetsi Masisi. Selon son avocat Unoda Mack, l’ancien dirigeant Ian Khama n’envisage pas de retour en exil et va de nouveau se présenter à la justice le 23 septembre 2024. Rends ce texte original pour une publication sur un blog
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L'ancien président du Botswana, Ian Khama, a vu deux mandats d'arrêt contre lui suspendus le 13 septembre 2024. Après trois ans d'exil en Afrique du Sud, il a fait une apparition remarquée au tribunal de première instance de Broadhurst à Gaborone, où il a été accusé de possession illégale d'une arme à feu et de recel. Khama a rejeté ces accusations, les qualifiant de politiquement motivées, alors que le Botswana se prépare pour des élections générales le 30 octobre 2024.
Ian Khama, qui a démissionné de la présidence en 2018, a déclaré qu'il ne retournerait pas en exil et qu'il comparaîtrait de nouveau devant la justice le 23 septembre 2024. Son retour intervient dans un contexte préélectoral tendu, avec des élections générales prévues pour le 30 octobre. Les candidatures pour l'élection présidentielle doivent être soumises à la Commission électorale le 28 septembre, tandis que celles pour le Parlement et les conseils locaux doivent l'être le 4 octobre.
Le scrutin est perçu comme un test de la démocratie au Botswana, une valeur que Khama estime avoir été compromise depuis l'arrivée au pouvoir de son successeur, le président Mokgweetsi Masisi. Après dix ans à la tête du pays, Khama a respecté la Constitution en démissionnant en 2018, cédant la présidence à Masisi. Selon son avocat, Unoda Mack, Khama est déterminé à rester au Botswana et à faire face aux accusations portées contre lui.
Ce retour de l'ancien président, dans un climat politique chargé, pourrait avoir des répercussions significatives sur les prochaines élections et sur l'avenir politique du Botswana.
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